Journaliste, reporter et écrivain, Florian Le Roy signa de nombreux ouvrages tous consacrés à la Bretagne, depuis "Bonne soeur des chemins", son premier roman (prix de la Société des Gens de Lettres 1927) jusqu'à son dernier roman "La seconde mort" paru een 1950, en passant par "L'oiseau volage" qui obtint le prix Cazes en 1947. Breton, amoureux de son pays qu'une longue et intime fréquentation l'avait fait si bien connaître, il écrivit quantité d'essais et de textes dédiés à sa province, ses sites et son histoire, notamment "Les châteaux de Bretagne", "Les côtes de Bretagne", "Pays de Bretagne" (prix du Tourisme breton), "En passant par la Bretagne", "Bretagne des Saints", "Tro Breiz" et enfin, "Vieux métiers bretons", qui paraît avec, en parallèle, de merveilleux croquis de Mathurin Méheut. C'était, à la fois, un humaniste, un homme de culture et, aussi, par son métier de journaliste, puis de conservateur de la bibliothèque de l'Imprimerie Nationale, un observateur curieux et attentif de cette vie artisanale qui semblait en passe de disparaître. Nul mieux que lui ne pouvait présenter les hommes et les gestes de ces métiers d'hier, métiers liés à la terre celtique dont il se sentait, lui-même, tellement issu qu'un Jean de la Varende, écrivain de sa terre comme Florian Le Roy et artisan de navires modèles par enthousiasme du travail manuel, ait pu écrire : si la Bretagne n'existait pas, il faudrait l'inventer pour Florian Le Roy.