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DARLING JIM

 
DARLING JIM

7,95€ TTC

 
 
Auteur(s)
Mork Christian
Éditeur(s)
Pocket
Date de parution
10/06/2010
  • Descriptif

  • Résumé

  • 4ème de couverture

  • L'auteur

  • Multimedias

  • Infos

  • Restriction

 

Lorsqu'on retrouve Moira Hegarty et ses deux nièces, Fiona et Roisin, assassinées sauvagement, les habitants sont sous le choc. Ces meurtres demeurent un mystère jusqu'au jour où Niall, le jeune postier du village, récupère une enveloppe contenant le journal intime de Fiona. C'est en lisant son histoire qu'il découvre l'existence de Jim Quick : un seanchai, conteur de légendes irlandaises. Il comprend vite que Jim, au charme vénéneux, sème la mort sur sa route.Mais y aurait-il un lien entre son passage dans les villes et la disparition de jeunes filles? Quel est cet homme-loup dont il narre les méfaits, le soir, dans les pubs enfumés ? Extrait n°1 Maintenant que Desmond était devant sa porte, les prospectus bariolés à la main, le pressentiment qui depuis plusieurs semaines le gagnait dès qu'il passait devant chez elle le faisait hésiter. Quelque temps auparavant, il avait entendu des bruits à l'intérieur qu'il avait interprétés comme provenant de la télévision, de la radio peut-être. C'étaient comme des gémissements, peut-être même des cris poussés par une voix jeune. Une autre fois, il avait perçu un choc sourd, et les rideaux au premier avaient été entrouverts brièvement avant d'être tirés d'un coup sec. Mais Desmond était juste curieux, pas détective, ni courageux, aussi avait-il mis cela sur le compte d'une excentricité de solitaire, tribu à laquelle lui-même appartenait. Les poils blonds sur le dos de sa main se hérissaient à mesure qu'il l'approchait de la porte. Il sentit une drôle d'odeur. Un peu comme celle d'un ragoût avarié. Il se demanda d'où cela pouvait venir. Peut-être des algues qui pourrissaient sur la plage à proximité. Ou bien d'un réfrigérateur en panne. Mais il savait parfaitement que ce n'était pas cela. Refoulant son malaise grandissant, il se pencha, glissa les prospectus Tesco par la fente dans la porte, et remarqua le tas d'enveloppes cachetées par terre, à l'intérieur. C'est alors qu'il se figea. Au fond de l'entrée, près du salon de Mme Hegarty, il crut voir une main. Bleu-noir, ballonnée comme un gant chirurgical, elle dépassait de la pièce contiguë. Le bras auquel elle appartenait, tout aussi gonflé, comme rempli d'eau, ressemblait à une saucisse. À côté, une montre, au bracelet cassé net, gisait près du poignet boursouflé. Tendant le cou, Desmond parvint à distinguer d'autres restes de Mme Hegarty, sa robe du dimanche souillée de taches noires. Et malgré tout, elle souriait, il aurait pu le jurer ! Se retenant de vomir sur ses chaussures, il se précipita au commissariat. Et, pour la première et la dernière fois de sa vie, il omit de distribuer du courrier. La police força la porte, bientôt rejointe par l'équipe balistique du commissariat central de Phoenix Park. Deux hommes en combinaison HazMat blanche qui leur donnait une allure d'astronaute entrèrent en silence, suivis d'une unité canine. Les chiens, excités par l'odeur du sang séché, gémissaient à fendre l'âme. L'un des astronautes s'agenouilla devant le corps prostré de Moira et examina son crâne. L'arcade sourcilière portait des marques, comme si on l'avait frappée à plusieurs reprises avec un objet pesant. L'enquête détermina plus tard que la mort était due à un énorme hématome subdural. Autrement dit, les coups avaient provoqué une congestion cérébrale qui lui avait été fatale. La mort remontait à au moins trois jours. L'un des responsables de l'enquête crut d'abord à un cambriolage qui avait mal tourné, mais, quand il apprit toute l'histoire, on l'entendit murmurer entre ses dents : « Cette salope méritait tous les coups qu'elle a reçus. » En effet, les flics ne tardèrent pas à comprendre que, comparée à ce qui les attendait, la mort de Moira était presque insignifiante. Dans toutes les pièces du rez-de-chaussée, on trouva des traces de lutte qui mirent les plus jeunes flics mal à l'aise. Les lattes du plancher étaient maculées de taches de cirage et d'empreintes de cuir marron, les murs couverts d'éraflures, les tableaux représentant la Terre sainte, de guingois. En ouvrant le placard sous l'évier, l'un d'entre eux découvrit de la mort-aux-rats en grande quantité. Un autre remarqua au cou de Moira un collier de fer soudé à la nuque. Un anneau y était accroché, avec une dizaine de clés différentes, impossibles à détacher. « Ça devait cliqueter quand elle prenait sa douche », fit remarquer un troisième dans une piètre tentative de dissiper le malaise ambiant. Une fois l'anneau détaché à l'aide d'un coupe-boulons, il fut déterminé que chaque clé correspondait à une serrure de la maison. Les portes étaient pour la plupart verrouillées et, bizarrement, ne s'ouvraient que de l'extérieur. Selon les analyses balistiques, après avoir reçu les coups à l'étage, Mme Hegarty était parvenue à descendre et avait fini par s'effondrer à quelques centimètres de son lit. Un mince filet de sang dans l'escalier en témoignait. Les policiers cessèrent de rire quand ils montèrent à l'étage pour vérifier cette hypothèse. Une odeur encore plus putride que celle du cadavre de Mme Hegarty les prit à la gorge. Échangeant un coup d'Å“il nerveux, deux des plus costauds commencèrent à donner de grands coups d'épaule pour enfoncer la porte du palier, laquelle finit par céder et révéla l'abominable secret que Desmond avait surpris, sans le comprendre. Une jeune femme était recroquevillée contre la porte, les mains jointes sur une pelle rouillée, comme si elle priait. Extrait n°2 Un loup, assis, lui barrait la route. Il semblait attendre patiemment, comme un humain l'aurait fait. Effarouchée, sa monture le jeta à terre, avant de détaler en poussant un hennissement de peur. Il se releva et, d'un geste vif, tira son sabre de son fourreau. Il perdit son casque et le vit rouler mollement vers le loup qui, toujours parfaitement immobile, donnait l'impression d'attendre un signal. - Tu es réel ? finit par demander Euan, le souffle court. Le loup cligna lentement des paupières, avant de faire un pas en avant. Euan le menaça de son arme. Mais, le bruit de ses pas étouffé par le tapis des feuilles d'automne, la créature continua et finit par s'arrêter si près qu'il pouvait voir les paillettes noires dans ses pupilles couleur de miel. - Aussi réel que toi, dit-il sans mouvoir sa gueule. Sa voix résonna dans la tête d'Euan. - Réponds-moi. Est-ce que la vie que tu as volée te rend heureux ? - Recule ! hurla Euan en se jetant sur l'animal qui évita ses coups maladroits, avant de revenir comme le fait un chien perdu. - Est-ce que prendre la vie de jeunes femmes et de mes frères de race te rassure ? Sa tête était plus basse maintenant, et ses poils se hérissaient, comme s'il avait été frappé par la foudre. Il retroussa ses babines sur des crocs de la taille de doigts humains. - Je te demande pardon pour tous mes péchés, plaida Euan sans aucune sincérité. - Tu vas payer pour toutes les vies que tu as volées, répondit le loup, qui fonça sur lui et le fit tomber à la renverse. À la seconde même où il sentit ses crocs se refermer sur sa gorge, une voix intérieure lui souffla : « Et je te promets que tu vas connaître la peur. Tu vas comprendre ce que c'est que de courir la campagne et d'être détesté, chassé et tué pour le plaisir du sport. Mais souviens-toi d'une chose : tu ne redeviendras humain que si, malgré la haine que les hommes te porteront, une femme t'aime et que tu te sacrifies pour elle. Mais tu dois savoir que tu auras peut-être tout oublié de ta vie d'avant. » Ses yeux transpercèrent la carapace dissuasive d'Euan, sondant ses désirs les plus sombres. - Peut-être me reverras-tu, reprit-il, ou peut-être pas. Ça dépend de toi. - Qu'est-ce que ça veut dire ? S'il avait pu, le loup aurait souri. Il tourna la tête avec fausse modestie. - Tu le sauras en temps voulu. - Combien de temps... cela prendra ? haleta Euan, le souffle coupé. L'animal l'enveloppa d'un regard aussi brûlant que la torche qu'il portait le soir où il avait assassiné Ned. - Seuls Dieu et la chance le diront désormais, répondit-il en intensifiant sa morsure. Submergé par la douleur, Euan perdit connaissance. Lorsqu'il se réveilla, il eut l'impression d'être au paradis. Les alouettes pépiaient, le soleil brûlait son visage. Il ne parvenait pas à chasser de sa tête un rêve horrible, dans lequel un loup l'avait égorgé. Très lentement, il ouvrit les yeux et vit qu'il était toujours dans la forêt, où le jour s'était levé. Le bruissement des feuilles sous la brise se faisait maintenant plus intense. L'odeur des moissons lui brûlait les narines et, avant qu'il ait pu y réfléchir, une autre odeur faillit lui faire perdre connaissance. C'était celle d'un daim à peine mort, non loin de là, son suc salé à la fois doux et âcre dans la chaleur qui montait. Il sentit cet étrange appel au bourdonnement du sang dans ses oreilles, à son pouls qui, juste avant de tuer, se mettait à battre plus vite. Une sensation qu'il n'avait éprouvée qu'une fois, juste avant d'assassiner Ned. - Le voilà ! cria une voix qui s'approchait. Là-bas. - Dieu merci, fit Euan qui avait reconnu son chasseur le plus impitoyable. J'ai prié pour que... Il se tut. Sa bouche émettait des sons étranges, une espèce de gargarisme absurde. Il se souvint alors de la morsure à son cou : ses cordes vocales étaient sans doute abîmées. Il se leva et n'eut même pas le temps de faire signe à ses chasseurs. Une flèche était venue s'enfoncer dans l'arbre à côté de lui et il tressaillit de surprise et de colère. - Padraic, c'est moi, ne tire pas ! essaya-t-il de crier, sans pouvoir proférer un mot, alors qu'un cavalier en cuir noir, brandissant un maillet, chargeait droit sur lui. Euan se mit à courir comme jamais il n'avait couru durant sa courte vie. Mon Dieu ! Son cÅ“ur cognait dans sa poitrine comme s'il avait triplé de taille. Il dévala des rochers escarpés et sauta des haies, avec une souplesse dont il avait rêvé dans son enfance, sentant tous ses muscles frissonner dans un spasme qui le fit presque s'envoler. Et quand, enfin, il s'autorisa à se reposer, il s'aperçut qu'il se trouvait devant un ruisseau que pas un souffle de vent ne venait rider. Il se pencha pour boire et resta pétrifié par la vision qui se reflétait dans l'eau. Un hurlement d'horreur sortit de sa propre gorge. Celui qui le regardait était un loup. Il fixa l'animal, son épaisse fourrure, ses pattes qui avaient remplacé ses mains. Fermant les paupières, il secoua la tête. Il devait rêver. Il rouvrit les yeux et, cette fois, s'allongea. Il sentit sa truffe noire frôler l'eau froide. À l'odeur de saumons et de grenouilles en décomposition, il comprit instantanément que le ruisseau serait plus propre à quelques mètres en amont. Il flaira le sang de Gallois morts, sa puanteur se mélangeant à celle des branches pourrissantes. Relevant sa tête à moustaches, il resta assis, haletant, regardant sa peau transformée en fourrure grise. Il avait un corps robuste, musclé, et la blessure infligée par le loup de la forêt avait presque disparu. Au mépris de tout bon sens, il ne put s'empêcher de s'admirer. Plus jamais il ne serait le jumeau maigrelet dont, malgré la couronne de son père, les gens se fichaient dans son dos. Quelle puissance ! Quelle force ! Il n'aurait pu qu'en rêver... --Ce texte fait référence à l'édition Broché . 

Collection
Noir
Genre
Poche Littérature
DISPONIBILITE
Arrêt de commercialisation
Format
179.00 x 111.00 mm
Support
Poche
EAN
9782266199476
 
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