ExtraitExtrait du prologueLes barbares aux portesLe fin pieu de chêne mesurait près de trois mètres, émoussé à une extrémité, taillé en pointe à l'autre bout. Il était enduit avec quelque chose de gras. À côté, posés dans l'herbe, se trouvaient des cordes, des cales et un maillet.L'homme, bedonnant, entièrement nu, regardait l'attirail, les yeux exorbités. Sa bouche était barrée d'un morceau de ruban adhésif. Ses mains étaient attachées dans son dos, également avec du ruban adhésif. Il tremblait, sa chair tressautait. Les quatre hommes le firent tomber à terre et le retournèrent sur le ventre. Il hurla à travers son bâillon.Ils attachèrent des cordes à ses chevilles et deux d'entre eux tirèrent dessus pour lui écarter les jambes.Le plus grand des deux autres types plaça le pieu entre les jambes de l'homme nu, l'extrémité pointue dirigée vers son corps. L'autre s'agenouilla et fourragea entre les jambes avec un couteau. Il détourna la tête lorsque l'homme se souilla mais continua de fouiner et de tailler avec l'extrémité de la lame.L'homme ruait et poussait des cris aigus malgré le bâillon. Il fut pris de convulsions et les hommes qui maintenaient les cordes les tendirent encore plus pour qu'il ne gigote pas trop. Ses bras se mirent à trembler.Le grand type se saisit du maillet et le plaça contre l'extrémité émoussée du pieu. L'homme au couteau leva l'extrémité pointue et l'enfonça entre les jambes écartées. La victime se mit à trembler de tout son corps.Le type au maillet frappa sur l'extrémité émoussée du pieu. Trois fois. L'homme se cabra et commença à frapper le sol avec son front. Celui qui était agenouillé entre ses jambes lui appuya sur le dos du bout des doigts, vérifiant la progression du pieu dans le corps. Satisfait, il fit signe au grand type de continuer.Quand les trois coups suivants enfoncèrent un peu plus le pieu dans son corps, l'homme se mit à pousser des gémissements étranges. Un liquide mousseux et bilieux lui coulait des narines. Le type au maillet fit une pause, mais celui qui était agenouillé lui indiqua de poursuivre. Après trois autres coups, l'homme à genoux ramassa son couteau et se pencha sur le corps agité de violentes secousses. La peau au-dessus de l'épaule droite était tendue et gonflée. Il fit une entaille en croix dans la grosseur. Du sang jaillit de la blessure.L'homme au couteau s'accroupit à côté de l'épaule tandis que la pointe du pieu émergeait, poussée par trois autres coups de maillet. Lorsqu'elle arriva au niveau de l'oreille droite, il leva la main. Son complice laissa tomber le maillet sur l'herbe et vint se placer à côté de celui qu'il venait d'embrocher.Les bras de l'homme empalé étaient secoués de soubresauts mais, à part cela, il ne bougeait pas. Il saignait abondamment de l'épaule et du rectum. Les deux hommes qui tenaient les cordes retournèrent son corps raidi par la douleur. Ils attachèrent les jambes au pieu.