"Nous ne sommes pas étrangers à notre vie : il nous est donné de la rendre belle". Pour Catherine Bensaïd, psychothérapeute, la vie vaut la peine d'être vécue quoiqu'il arrive, malgré les coups durs, la pesanteur du quotidien, les crises personnelles et les crises de couple. Tous nous pouvons et nous devons surmonter ces conflits. Il en va justement de notre vie, du bien de ce que chaque être a de plus précieux. "Il faut reconstruire la partie vivante de nous-mêmes qui a été détruite" pour réussir à nous réaliser pendant le cours de notre existence. Personne ne dira que cela est facile. Loin de là. Cependant prendre conscience de cette difficulté à vivre notre rapport à autrui et à nous-même, c'est déjà vouloir vivre mieux. De cette intention volontaire naît une envie de vivre sa vie comme un accomplissement, une preuve de notre liberté. Voilà pourquoi il faut faire en sorte que la vie soit la plus forte : parce ce que la vie est un don, une régénération perpétuelle de l'âme. Comme le disait Jouhandeau "vivre, c'est naître sans cesse". Réflexion sur ce qu'est essentiellement l'acte d'exister, La vie, je t'aime de Catherine Bensaïd, fait du bien aux bobos de l'âme et donne envie de mordre la vie à pleines dents. --Denis Gombert --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
