Dans un livre court, une centaine de pages, et très personnel, David Servan-Schreiber fait le bilan de son long combat contre le cancer, plusieurs fois victorieux et semé de rechutes.Avec lucidité, et de façon lumineuse, il parle de la douleur, de la peur et du courage face au mal, mais aussi de l'espoir, de la force de vivre, et de ses rêves d'avenir. Écrit par un homme que la maladie atteint mais ne brise pas, ce témoignage poignant évoque la mémoire de Jean-Dominique Bauby et de son Scaphandre dans la manière qu'il a de nous faire aimer la vie en regardant la mort en face. 4° de couvertureTôt ou tard, il allait revenir. Je connaissais les pronostics de mon cancer. Je pouvais retarder l'échéance, gagner des années, presque l'oublier, mais cette fois c'était « the Big One », comme disent les Californiens qui redoutent un tremblement de terre dévastateur.Cette rechute m'a amené à me poser les questions les plus graves, peut-être les plus importantes, de ma vie : si je suis rattrapé par la maladie alors que je pense, mange, bouge, respire et vis anticancer, alors que reste-t-il d'Anticancer ?C'est pour répondre à cette question que j'écris aujourd'hui.Ce livre est aussi l'occasion, pour moi, de dire au revoir à tous ceux qui ont apprécié mes livres précédents ou qui sont venus m'écouter. Quoi qu'il arrive, j'ai le ferme espoir que cet au revoir ne sera pas le dernier.On peut se dire au revoir plusieurs fois.