Revue de presseA un âge où l'on fréquente encore le bac à sable, ces minots perdus errent et survivent, parfois au milieu des immondices, dans la violence, la drogue, la prostitution et finalement l'horreur. Au milieu de cette boue moderne, le père Matthieu Dauchez, lumineux et infatigable, tente de sauver quelques âmes. A travers la fondation Anak qu'il dirige à Manille, et avec le soutien de 117 salariés philippins, ce prêtre diocésain bénévole permet à 260 enfants (quelque fois orphelins mais, pire encore, souvent rejetés par des parents eux même à la dérive) de recevoir une vraie éducation au sein de centres de vie adaptés...Il faut être un homme d'église pour trouver la lumière au milieu des immondices de Manille. Mais le père Matthieu n'en manque pas. Comme d'humour. Et Dieu sait s' il lui en faut pour affronter le tragique au quotidien. (Romain Clergeat - Paris-Match, février 2014)