Vatican II est, dans l'Église, comme l'a dit Jean XXIII, un printemps arrivé hors saison et dont les fruits qui mûrissent à long terne, comme ceux de tout autre concile, passeront les promesses des fleurs. Il est comme on aime à le dire, un esprit, niais un esprit qui a pris corps. A ce titre, il a sa l'orme propre, ses traits, son style, et son visage ; en lui, de toute part, résonne un appel à servir les hommes, en essayant de leur montrer un visage d'Église où ils puissent découvrir une image de Dieu. Il veut nous éveiller au meilleur de nous-même et plus encore des autres, nous apprendre de vingt manières à respecter le fond des coeurs et des cultures pour y montrer l'étoile du matin qui, de la Galilée, peut et veut se lever sur tous les horizons.